avec Fabrice Mazliah, enseignant de la technologie d’improvisation de William Forsythe

Lundi 29 novembre, 11h - 18h

au CCNO

15€
Sur inscription

© Bill Cooper

“Je souhaite offrir aux participants de cet atelier un aperçu de la grande variété d’approches des travaux et du processus de travail de William Forsythe. J’ai l’intention d’inclure des éléments tels que l’improvisation Technologies (1994/1999), méthodologies chorégraphiques et diverses modalités utilisées dans certaines des œuvres chorégraphiques que Forsythe a créé avec le Ballett Frankfurt/The Forsythe Company (1984-2015). Je souhaite favoriser dans la classe une plateforme où les participants peuvent penser physiquement et expérimenter les synergies sociales de cet environnement, dans lequel les idées peuvent se développer en mode créatif, ludique et en territoires critiques.”

Il existe de nombreux modes d’improvisation dans le travail de Forsythe. Le but de l’improvisation est performatif et chorégraphique, c’est-à-dire que l’improvisation est utilisée comme un outil pour générer du matériel pour la performance et également jouée sur scène. L’improvisation est destinée à apparaître comme une « chorégraphie », exigeant ainsi des danseurs d’apprendre le discernement de la composition et de prendre des décisions chorégraphiques en temps réel.
Dans le travail de Forsythe, il existe une contradiction entre l’improvisation qui n’est pas « juste dansante » et purement «spontanée» et « authentique » - tout en valorisant également la réalisation de ces qualités d’improvisation, et en pratiquant toujours le discernement de la composition. De nombreux modes d’improvisation développés au cours de la première décennie du Ballett Frankfurt étaient basés sur l’image et catalogués dans Improvisation Technologies: A Tool for the Analytic Dance Eye. En pratique, ces techniques étaient appelées « procédures », « opérations » et aussi « modalités ». Les modalités d’improvisation pour l’improvisation relationnelle et de groupe ont également été axées sur The Forsythe Company.
Des modalités tel que : “residual movement”, le mouvement résiduel peut être compris comme une idée de mouvement qui a un résidu qui se répercute sur le corps, ou “Isometries”, une manière de re-distribuer une activité d’une certaine partie du corps sur d’autres parties de son corps ou en-dehors de soi.

Fabrice Mazliah 
a étudié la danse à l’école de danse de Genève, à la National Dance School d’Athènes et à l’école Atelier Rudra Béjart à Lausanne. Il a été interprète pour la Harris Mandafounis Dance Company et le Nederlands Dans Theater avant de rejoindre le Ballett de Frankfort en 1997 et la Forsythe Company en 2005. Il produit plusieurs pièces seul et en collaboration avec d’autres artistes tels que Jone San Martin, Ionnis Mandafounis, Agnès Chekroun et May Zarhy. Il est interprète dans infini de Boris Charmatz. Fabrice Mazliah enseigne la technologie d’improvisation de William Forsythe auprès de danseur•euse•s / professionnel•le•s et non professionnel•le•s ainsi qu’au sein d’écoles d’art tels que P.A.R.T.S., les Beaux-Arts de Genève.

Mardi 21 septembre, 20h30, au Théâtre d’Orléans

Spectacle : A Quiet Evening of Dance de William Forsythe
— programmation de la Scène nationale d’Orléans