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© Alexis Janicot

Associé à la French Touch sans pourtant n’avoir jamais fait le moindre morceau house ou techno “conventionnel”, Rubin Steiner s’est amusé à sampler du vieux jazz, à faire tourner des arpeggios de synthé analogique, à jouer avec des boites à rythmes, à composer des hymnes exotica, disco punk ou hip-hop. Aujourd’hui il nous plonge dans sa vision très particulière de la musique pour danser : des ambiances SF, des monstres, de l’amour et des synthétiseurs retro-futuristes. Certains trouveront ça techno, d’autres rock n’roll, d’autre encore post-punk ou disco.

Rubin Steiner
musicien autodidacte, ne cesse de jouer avec les codes de la musique pour danser. Depuis ses débuts discographiques, le Tourangeau a développé une singularité qui lui permettra par exemple, pour son album Discipline In Anarchy en 2014, de faire des concerts au Printemps de Bourges et des DJ sets pour des festivals de musique expérimentale comme Sonic Protest, ou encore en club, tout en étant programmateur du festival duos éphémères au Musée du Louvre (dont les deux éditions suivantes seront assurées par Jeff Mills et Thurston Moore de Sonic Youth). Dans son dernier album Say Hello to the Dawn of Paradox, on trouve de la techno, mais hors des clous, dans une veine proche des univers de James Holden, Four Tet, Joakim, Ivan Smagghe, Prins Thomas, Todd Terje ou encore Harmonious Thelonious et Africaine 808. En 2019, Frédéric Landier était accueilli à Orléans avec le festival Hop Pop Hop de l’Astrolabe.