Festival Jeunes Gens Modernes Femmes
Cette année, devait se tenir au CCNO la deuxième édition du festival Jeunes Gens Modernes, avec pour 2020 une édition entièrement dédiée à la création féminine, ce qui lui a valu d’emprunter un nouveau titre : FEMMES JEUNES GENS MODERNES ! Le festival, qui devait se dérouler du jeudi 2 au samedi 4 avril 2020 a dû être annulé. Sous la forme d’une « carte blanche » les artistes invitées, Mette Ingvartsen, Katerina Andreou, Aloïse Sauvage, Chloé, Elisa Yvelin, Jacquelyn Elder, Charlotte Imbault, Elisabeth Lebovici et Hermione Volt, partagent ce qui est à l’œuvre dans leurs démarches. Ce format spécial et en ligne du festival propose une fenêtre sur leur travail de création riche de prises de positions et de réflexions.
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Le carnet de création de Katerina Andreou
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Un exercice d'écoute de Charlotte Imbault
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Une interview de Mette Ingvartsen
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Des dessins d'Hermione Volt
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Le blog de Elisabeth Lebovici
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Passer du temps avec les micro-organismes par Jacquelyn Elder
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Une interview de Élisa Yvelin
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Des mixes de Chloé
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Le concert (reporté) de Aloïse Sauvage
Edito
Être sœurs pour être plus fortes !
Au moment d’annoncer la programmation de cette édition spéciale et en ligne de Femmes Jeunes Gens Modernes, nous avons bon espoir de pouvoir rouvrir les portes du CCN¹. L’incertitude reste présente concernant les mois à venir mais toute l’équipe du CCN¹ travaille à mettre en place les mesures sanitaires pour pouvoir accueillir les artistes et les publics, et permettre ainsi la reprise de toutes les activités. Certains spectacles devront sans doute être adaptés, d’autres se feront dans l’espace public, les cours et pratiques amateurs trouveront de nouvelles méthodes de transmission et d’apprentissage et des façons inédites d’aborder la pédagogie, les répétitions tiendront elles aussi compte des gestes barrières. Beaucoup d’adaptation à trouver et une dose certaine d’imagination et d’inventivité, voilà ce qu’il faut aujourd’hui pour repenser toutes les modalités de notre travail d’artistes et/ou d’accompagnement d’artistes. Si ce moment nous pousse à questionner notre secteur et son système, et à proposer des pistes pour repenser nos pratiques et nos usages, il renforce aussi notre engagement et notre conviction que la culture est un pilier indispensable de nos démocraties. C’est pourquoi notre impatience de retrouver les artistes et leurs créations, mais aussi les publics, se fait sentir. En effet, depuis plusieurs mois maintenant ces expériences vitales manquent à nos vies.
Cette année, devait se tenir au CCN¹ la deuxième édition du festival Jeunes Gens Modernes, avec pour 2020 une édition entièrement dédiée à la création féminine, ce qui lui a valu d’emprunter un nouveau costume et un nouveau titre : FEMMES JEUNES GENS MODERNES ! FEMMES JEUNES GENS MODERNES donne de la visibilité à la création des artistes femmes et s’attarde sur des questions féministes. FEMMES JEUNES GENS MODERNES, c’était trois jours de performances, de concerts, d’exposition, de lectures et d’ateliers mettant en jeu la représentation du corps féminin, les rapports de pouvoir, la nudité, le partage des savoirs, une invitation à la solidarité, à la bienveillance et à la sororité pour tous et toutes.
Le festival, qui devait se dérouler du jeudi 2 au samedi 4 avril 2020, n’a pas pu se tenir comme prévu et a dû être annulé. Aussi, nous avons pensé, en concertation avec les artistes invitées, Mette Ingvartsen, Katerina Andreou, Aloïse Sauvage, Chloé, Elisa Yvelin, Jacquelyn Elder, Charlotte Imbault, Elisabeth Lebovici et Hermione Volt, à mettre en place un chantier , une sorte de dispositif innovant pour rester à la fois proche de ces artistes et des publics. Véritables porteuses de savoir-faire, ces artistes développent un travail de création riche et abondant de questions, de prises de positions et de réflexions fortes, autant d’actes de création qui vont bien au delà de la « simple » forme du spectacle, du concert ou de l’exposition. C’est pourquoi, pour cette version du festival en ligne, nous avons choisi de partager ce qui est à l’oeuvre dans la démarche de chacune, en leur proposant une sorte de « carte blanche » permettant la transmission d’une partie de ce savoir, d’une expérience singulière ou d’une pensée originale. Envisager la question de l’artiste au-delà du seul prisme de la production et de la diffusion et prendre en compte toutes les actions de « mise en lien » , voici ce que nous tentons de faire ici. Pour que vous puissiez entrer en connexion, d’une manière ou d’une autre, avec ce qui sous-tend les oeuvres de chacune d’entre elles.
L’épidémie du COVID-19 touche l’ensemble de la population mondiale mais ce sont les plus vulnérables et les plus pauvres qui sont les plus impacté·e·s, tant d’un point de vue sanitaire qu’économique. Cette crise met en lumière les inégalités existantes et risque de les accentuer encore davantage. La culture est et reste, à cet égard, un puissant vecteur de changement des mentalités et de combats contre ces inégalités. Agir concrètement en faveur de l’égalité dans la culture peut avoir une influence positive sur l’ensemble de la société. Au Centre chorégraphique national d’Orléans, la parité, l’accessibilité aux œuvres, la diversité sont des questions qui sont au cœur du projet artistique, mais aussi du projet de lieu et de vie. Devant le constat de l’absence d’évolution de la profession face aux inégalités, il est temps pour nous de révolutionner et de se questionner sur ces mécanismes de domination et d’exclusion, qu’ils soient professionnels, culturels, familiaux, sociétaux. C’est la raison pour laquelle le CCN¹ insiste, entre autres, sur la création au féminin, en continuant de développer une dynamique positive autour de l’engagement artistique des femmes dans la création et en continuant de mettre en valeur cette création féminine dans la programmation danse à Orléans.
- Maud Le Pladec, juin 2020
Partenaires
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agnès b.
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Loire Vision
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Remerciements à Antoine Allain