Y’a plus d’saisons est une suite logique des pièces de la compagnie X-Press et du travail sur la matière qu’Abderzak Houmi a initié avec Contact en 2016, puis Landing en 2019, pièce qui constitue le point de départ de cette création, avec cette approche du mouvement liée au sol « instable » et l’intervention de l’élément neige qui fait partie intégrante de la construction chorégraphique. Dans Y’a plus d’saisons, nous sommes entre ciel et terre, dans le déchaînement des éléments, les interactions entre l’humain, le corps, la nature et le climat bouleversés par les dérèglements que nous vivons. Sur le plateau, des corps différents, des danseurs cosmopolites, des gestuelles et stylistiques variées, des danseurs hip-hop, contemporains, hybrides… Il faut bien au moins ça lorsqu’il s’agit de danser sur l’une des musiques les plus connues au monde : Les Quatre saisons de Vivaldi.
Chorégraphe Abderzak Houmi ∎ Interprètes (en cours) Aïda Boudrigua, Laurine Brerro, Edwin Condette, Abderzak Houmi ∎ Création lumière Jean-Marie Lelièvre ∎ Coproductions L’Atelier spectacle – scène conventionnée d’intérêt national « art et création » de l’agglo du pays de Dreux, Scène nationale de l’Essonne, Scène nationale d’Orléans, Scène nationale de Châteauroux, Théâtre de Chartres – scène conventionnée d’intérêt national « art et création », Scène O Centre, L’Hectare – Territoires vendômois – centre national de la marionnette en préparation # Résidences Espace Malraux de Joué-lès-Tours, Scène nationale de l’Essonne – Théâtre de l’Agora, S.Y.R Chambray-lès-Tours, Oésia Notre Dame d’Oé ∎ Abderzak Houmi est artiste associé au théâtre de l’Agora – scène nationale de l’Essonne (2013 – 2022) ∎ Compagnie conventionnée par le ministère de la Culture – DRAC Centre, la Région Centre-Val de Loire, subventionnée par la Ville de Joué-lès-Tours
Y’a plus d’saisons
mardi 18 octobre, 19h
mercredi 19 octobre, 20h30
au Théâtre d’Orléans
Abderzak Houmi
rencontre la danse par l’esthétique hip-hop. Son expérience artistique s’est nourrie de sa pratique de danseur et de chorégraphe. Loin des codifications et des limites, il y a trouvé le point de départ et une énergie vers un espace de liberté. Les contraintes ont créé une envie bien réelle de développer le mouvement à partir de ces bases. Prolongement et ouverture se sont enrichis des rencontres avec d’autres artistes dans le cadre de résidences, de tournées, de laboratoires, de commandes. Ces dernières années, il s’est penché sur l’énergie du mouvement, sur la ligne et sur le travail de mémoire. S’il fallait caractériser la forme que prend son travail, c’est un terme scientifique qui conviendrait le mieux : l’hybridation. Il travaille à conjuguer un vocabulaire hip-hop avec la danse contemporaine, au carrefour de plusieurs esthétiques et champs artistiques. Il déploie sa recherche avec la conviction qu’une écriture personnelle est possible.
