Éditeur : Des Busclats

ISBN : 978-2361661403

Langue : Français

Résumé :

Outre ses nombreuses créations artistiques à travers le monde, le chorégraphe et danseur Thierry Thieu Niang a travaillé avec des malades alzheimer, des détenus et des enfants d'ici et d'ailleurs. L'écrivain Marie Desplechin l'a accompagné lors d'une session avec de jeunes autistes qu'il faisait danser. Ensemble, ils ont observé cette brèche de lumière que la danse ouvre chez ces enfants du silence.

Le chorégraphe et l'écrivain ont rendu compte de cette bouleversante expérience avec leurs mots, leurs fantômes, leurs vies. Marie Despléchin revisite ces temps terribles où ses pas la portaient, défaite, vers l'hôpital psychiatrique où un être aimé était interné.

Thierry Thieû Niang raconte les séances avec les enfants autistes: leurs craintes, leur peur du contact, le miracle d'un mot, d'un sourire, d'une étreinte. A ce journal se mêlent les images d'un amour finissant et celles furtives du pays perdu de son père.

D'une émouvante poésie ce double récit nous invite à écouter le silence de ces enfants aux bois dormants pour qui la tendresse, l'amour, la danse sont des princes charmants.

Nombre d'exemplaire: 1

Éditeur : CCN de Montpellier

Langue : Français

Résumé :

La place du singe

mathilde monnier & christine angot
création à montpellier danse 05

8 ans après Arrêtez, arrêtons, arrête, Mathilde Monnier retrouve l’écrivain Christine Angot mais cette fois les deux artistes sont elles mêmes sur le plateau. Elles s’expriment dans un duo où chacune va prendre la parole, par la danse, par le texte. L’enjeu, c’est de faire l’expérience de ce qu’on peut avoir à dire ensemble sur scène.

"Qu’est-ce que la bourgeoisie ? Qu’est-ce que le bonheur ? Est-ce que je suis bourgeoise, est-ce que je suis heureuse ? Y a-t-il des critères ? Est-ce que je les connais ? Comment je les connais ? Qui me les a enseignés ? Mathilde Monnier est née dans une famille bourgeoise d’industriels alsaciens de Mulhouse. Dans laquelle elle ne s’est jamais sentie bien. On ne se sent donc pas bien dans la bourgeoisie ? Pourtant c’est notre modèle à tous. Et moi, quelles sont mes racines sociales ? Quelles sont nos racines sociales, et nos aspirations bourgeoises, est-ce que nous y comprenons quelque chose ? Quel est mon rapport à la bourgeoisie, à quel degré j’en viens ? Par rapport à la bourgeoisie, quel est notre mélange de fascination, de fierté et de détestation ? Est-ce que nous comprenons les codes bourgeois ? Se contenir. Le bourgeois c’est celui qui accepte tout pour se fondre dans sa classe. Il n’étouffe pas. Il aménage des bouffées d’oxygène, où il satisfait certains désirs personnels, certaines pulsions. L’art, le théâtre, c’est quoi pour lui ? Une bouffée d’oxygène aussi, ou d’angoisse? Qui lui rappelle qu’il a une vie de rêve, qu’il possède tout sur terre sauf le plateau, la littérature, l’imaginaire ?" christine angot

Nombre d'exemplaire: 1